Acc�dez � la m�diath�que de CENTRE PICPUS
p�lerinage aux sources (II) � Coussay les Bois et Usseau
Le lendemain, dimanche 15 juillet, nous avons march� sur les pas du Bon P�re. Le matin nous avons commenc� par une visite de Coussay les Bois, village natal de Pierre Coudrin. Gr�ce � l�accueil et la gentillesse de S�ur Ma�da Carlier, ss.cc. nous avons pu pour une premi�re fois acc�der � la maison de famille des Coudrin, juste derri�re de celle que nous appelons la � maison natale �.
Il �tait aussi tr�s int�ressant de contempler les restes de l��glise Saint Martin o� fut baptis� le Bon P�re. L�Eucharistie dominicale nous rassemblait pour c�l�brer avec les fid�les de la paroisse Notre Dame et des environs. C��tait �mouvant de se retrouver tant de fr�res et s�urs dans cette petite �glise o� � l�issue d�une premi�re messe le Bon P�re s��tait montr� en d�saccord avec la Constitution civile du clerg� et avait du s�enfuir aussit�t de son village : c�est en effet dans ce lieu qu�a commenc� son aventure. Dans son hom�lie Javier �lvarez-Ossorio ss.cc. fit un parall�le entre la parabole du Bon Samaritain et l�exp�rience du Bon P�re. Pierre Coudrin prit conscience ce qu�il devait faire et dans le grenier il d�couvrit la r�alit� des gens et les besoins d��vang�lisation peuple, il est prit de compassion pour les plus n�cessiteux et d�couvre son prochain� Le P�re g�n�ral nous invita alors � d�couvrir quel est notre prochain dans la communaut�, dans les autres communaut�s et les Provinces qui pourraient avoir besoin de nous. A l�issue de la c�l�bration tout le monde fut invit� � un verre d�amiti� servi sur le gazon de ce qui fut autrefois le � jardin de Monsieur le Cur� �.
Et nous nous m�mes en marche vers le village d�Usseau. Le cur� et le maire nous y attendaient avec d�autres personnes heureuses de nous rencontrer. Le repas pris nous nous rendions � l��glise paroissiale d�di�e � St Hilaire pour un moment de pri�re. Puis ce fut la marche silencieuse jusqu�� La Motte d�Usseau et un temps d�adoration en commun au pied de l�escalier qui m�ne au grenier o� le Bon P�re eut sa � vision � de la fondation de la Congr�gation. Un grand moment fut celui o� nous pouvions monter par petits groupes jusqu�au grenier et y passer un instant de pri�re personnelle. Et ce fut le retour � Poitiers�
p�lerinage aux sources (I) � Saint georges de noisn�
T�t le matin du samedi 14 juillet, f�te nationale de la France, nous avons quitt� Picpus en bus pour nous rendre � Saint Georges de Noisn�. Le voyage a dur� bien plus longtemps que pr�vu car il y avait beaucoup de monde sur les routes de France ce jour l� et nous avons fait plusieurs fois l�exp�rience des bouchons. Cela permit de faire plus ample connaissance et d��couter des chants de divers pays.
A l�arriv�e au village natal, le cur� de la paroisse nous attendait ainsi que le maire et des membres de la famille Aymer de la Chevalerie et tout un groupe de paroissiens qui s��taient charg�s de l�accueil. Nous �tions re�us dans les locaux de la municipalit�. En quelques mots nous avons exprim� notre remerciement � toutes les personnes pr�sentes pour leur patience, leur sympathique accueil et leur g�n�rosit� dans le service.
Puis nous avons c�l�br� l�Eucharistie � l��glise paroissiale fra�chement restaur�e et o� Henriette fut baptis�e. Apr�s un rite baptismal autour des fonts baptismaux la liturgie se poursuivit comme � l�ordinaire. Dans son hom�lie le sup�rieur g�n�ral, Javier Alvarez, ss.cc. nous rappela que le bapt�me n�est pas qu�une naissance, mais qu�il est aussi une mort et que la fin de toute vie chr�tienne est de se donner comme le Christ, de risquer sa vie comme le firent Henriette Aymer, Pierre Coudrin, le P�re Damien, l�ap�tre des l�preux qui tous firent l�exp�rience de la mort et y d�couvrirent que la vie ne vaut la peine que si elle est livr�e. Apr�s la c�l�bration nous nous retrouvions pour une grande photo de famille pr�s de la plaque inaugur�e en l�honneur de notre Bonne M�re sur l�un des murs de l��glise.
On ne pouvait quitter St Georges sans un p�lerinage � La Chevallerie o� nous faisions connaissance avec la maison natale d�Henriette. Il faisait bon arriver le soir (un peu en retard !) � la Maison dioc�saine de Poitiers o� un souper et des chambres nous attendaient.
|